Ce projet a commencé en 1999, en participant au ‘Box-projet’ de la Museum Of Installation à Londres, annexe une présentation - au printemps - avec le ‘Straatman’ de Angel Vergara au Rue Dansaert à Bruxelles.

Le contenu du box, j’ai rempli avec des souvenirs de ma Bomma (la grandmère de la côté de mon père) qui était mort à l’age béni de 93 ans, et si tu veux, ç’est un ode à ma Bomma, Maria Crombez.

Le box contient une boucle de cheveux, son dentier supérieur, un crucifix, une montre, des gants, quelques photos et une brochure accompagnante avec des anecdotes, des renvois et des situations.

Ce donné, une Bomma comme il y en a tant, inconnue et oubliée, parce que pas assez intéressante, je la mets maintenant sur un pièdestal, comme tu veux, je la rends intéressante.

Lorsque je la laisse faire une résurrection, je la donne une signification à sa vie, de sorte qu’elle n’a pas vécu pour rien, ç’est un réve de tout le monde, signifier quelque chose dans cette vie.

Ce projet-total est en abondance dans un proces de croissance qui se profile de plus en plus dans un entier, regardant d’angles d’ incidences divers, se composant de phases, parties, fragments, publications et une culasse dans une forme de performance-théatre-représentation sous le titre:The resurrection of my Bomma.

Avec chaque exposition ou projet que j’ai participé, j’ai ajouté ou j’ai assimilé un “part of Bomma” et en plus, elle voyage avec des amis-artistes dans la forme d’une photo modifiée, qui résultera dans un “album à souvenirs” de ses voyages involtairements dans le monde entier.

A la recherche de qui et quoi ma bomma a été en l’interprêtant, la mettre à nu fragmentairement,cela serait pour elle-même aussi une surprise complète. Si elle l’aurait accepté se ne rattrape jamais.

Car ma Bomma, profondément flamande, conservative et elle n’a presque jamais quitté la Belgique, elle est maintenant exposée dans une musée a l’étranger, ç’est une anachronisme et à son insu, ainsi une résurrection donne des imaginations. Par un coincidence, un moment exact formé dans un concept, elle conquière le monde, si elle veut ou pas, les gens sont là pour être usés et les souvenirs pour être révisés autrement ils disparaissent dans l’oubli.

Ma Bomma voyage dans le monde entier et elle paraît de ce côté-ci et de ce côté-la dans des projets-exposition et même comme participant dans des projets en groupe. Les souvenirs prullaria et aussi son nom (Maria Crombez) qui seraient jetés après sa mort, j’ai recupéré et assimilé- interprété dans des petites installations comme part d’un tout dont on peut dériver comment j’ai connu ma grand-mère et dont ces parts moins beaux donnent une idée interessante de quelqu’un qui a vécu à l’époque, presque toute la siècle passée.